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Les éditos :

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Avertissement : les éditos n'engagent que leurs auteurs respectifs, ni l'ensemble du LUG68, ni les autres associations libristes du département.

Une affaire d'Hommes

Cet édito tente de répondre en partie à une douloureuse question : les femmes ont-elles un problème avec GNU/Linux et les logiciels libres ? !

C'est en substance une question qui mérite d'être posée, car il faut bien l'avouer : sur 20 ans, nous n'avons pas vu beaucoup de femmes dans nos réunions informatisées, et si nombre d'entre vous mesdames travaillez aujourd'hui sous OS libre, et sous la bénédiction de Saint-IGNUcius de l'église d'emacs (personnage fictif joué par le papa des logiciels libres, un certain Richard Matthew Stallman, à qui nous devons cette chance incroyable d'avoir su préserver une informatique ouverte et accessible à tous et à toutes), on trouve aussi une part de la population féminine qui affiche un vrai problème avec les solutions libres...

Nous allons donc tenter quelques explications à ce curieux phénomène contre-nature, lesquelles n'ont aucunement vocation à établir la vérité vraie. Chacun jugera les arguments avancés en son âme et conscience, l'idée étant d'oser le débat, et de cesser un silence qui reviendrait à jouer les autruches, la tête bien enfoncée dans le sable !

Commençons donc par un vieil éditorial de 2006, paru dans l'ordinateur individuel n°189, où le rédacteur en chef Félix Marciano tapait gentiment, mais avec grande justesse, sur la gent masculine, détaillant cette surprenante capacité surnaturelle qu'auraient les hommes sur les femmes à devenir, sans le moindre effort, des « génies » informaticiens nés, prodiguant leur « savoir » incommensurable à autrui, et notamment à leurs compagnes, qui en rient sous cape, mais qui en profitent bien souvent !

16 ans ont donc passé depuis cet édito phare. Et on ne peut pas vraiment dire que les lignes aient beaucoup bougé.

L'informatique reste « un truc de mec », et quand vous trouvez 10% de filles dans une formation informatique, c'est la fête au village. Et les informaticiennes en herbe de bien souvent se décourager face à des maîtres de stage masculins arriérés, qui confondent encore les futures techniciennes/ingénieurEs avec des secrétaires... Comprenez que l'évolution sociétale n'est pas là, et que les filles qui s'accrochent et sortent diplômées en informatique ont bien souvent plus « trimé » que leurs homologues masculins, affichant donc logiquement un meilleur niveau à la sortie que la moyenne - ce qui est tout à leur honneur !

Maintenant dans les jeunes générations, le premier « contact » avec l'informatique reste le jeu. Et là il n'est plus rare de croiser des femmes de 20 ans et + avouant publiquement leurs petites habitudes de jeux 3D, entre jeux de rôle/d'aventure, et même jeux de baston, autrefois réputés plus masculins. En soi, on peut en rire, mais c'est oublié un effet de bord bien connu de tous les parents : l'addiction, qui se conjugue désormais au féminin !

Rapidement pourtant, l'arrivée dans le monde professionnel signe la fin de notre égalité primaire pour les 0 et 1. L'informatique se mue alors en une contrainte ennuyeuse et chiante, voire un boulet, avec ses plantages, ses harcèlements, et ses nombreuses erreurs entre chaise et clavier, qui nous renvoie dans la figure notre propre incompétence à la maîtriser.

Et là, première constatation indéniable : si on trouve bon nombre d'hommes qui achètent leur ordinateur fixe en pièces détachées, et le monte dans leur coin, nous n'avons jamais observé ce comportement chez des femmes. On trouvera sûrement des exceptions, mais dans les faits, ce simple facteur démontre que plus d'hommes ont, à cette étape, ouvert le capot, eut la curiosité de comprendre le fonctionnement interne de la machine, et sont donc capables de se débrouiller face à des pannes ou des problèmes basiques.

À l'inverse, nombre de femmes lâchent complètement l'affaire, et finissent par se reposer entièrement sur ces « hommes qui savent », hurlant de leurs appels à l'aide désespérés ces nouveaux « héros » des temps modernes, qui ont laissé Kit au garage, parce qu'elle n'était pas électrique... Car oui, c'est vrai : David Hasselhoff était un gros beauf qui roulait au diesel - beurk ! pureboeuf!

Bien entendu, nous grossissons ici volontairement le trait. On pourra arguer que la charge du foyer, et notamment des jeunes enfants, explique en partie cette « cassure » entre les deux sexes. Mais ce n'est pas totalement vrai non plus : le caractère, la curiosité, et la volonté propre de chacun comptant pour beaucoup dans le comportement. Quand on voit des femmes âgées qui se débrouillent mieux en informatique que des femmes plus jeunes, on comprend que l'âge ne joue pas. Idem côté statut social ou diplôme : il y a des gens qui naturellement savent se débrouiller et chercher une solution face à un problème rencontré, et d'autres qui en sont foncièrement et viscéralement incapables, et qui préféreront toujours se laisser vivre, en renvoyant la patate chaude au voisin, sinon au conjoint.

Ainsi là ou, statistiquement parlant, un homme essaiera généralement plus de se débrouiller à minima avant d'appeler à l'aide, combien de fois avons-nous entendu les phrases consacrées côté femmes : « ce n'est pas mon boulot ! », ou encore « j'ai assez de truc à faire » - manières si élégantes de dire : « je n'ai pas envie de m'y mettre » et « je ne suis pas payée pour » : démerdez-vous les mecs avec cette saloperie !

Soit. Pourquoi pas après tout. On vend depuis des années des ordinateurs à des gens qui n'ont aucune connaissance en informatique, comme si c'était des machines à laver ou des fours à micro-onde. Et le grand jeu de dupes a toujours consisté à trouver un pigeon dans son entourage, prêt à faire la maintenance et à déplanter la machine - si possible gratuitement.

Maintenant refuser d'apprendre et se laisser vivre reste une stratégie à double tranchant, car le jour où vous vous retrouvez seul, sans votre conjoint, vos enfants ou tout autre tiers pour vous dépanner, vous êtes dans la merde ! Pire encore : avec la disparition progressive des guichets publics, remplacés par des robots téléphoniques d'accueil aussi cons qu'inhumains, et avec des démarches administratives en ligne toujours plus nombreuses et obligatoires, ceux/celles qui adoptent cette stratégie vont clairement au-devant de (gros) problèmes...

Autre constat, toujours issu de nos réunions informatisées : même arrivées à la retraite, et/ou libérées des contraintes de la vie familiale, il n'y a pas plus de fréquentation féminine, ce qui démontre bien que l'âge ne joue définitivement pas dans ce désamour avec la chose informatique. Et ce n'est pas non plus une question d'argent, puisque nos réunions sont gratuites et ouvertes à tout public.

Il y a donc bien une différence sociétale, que nous allons maintenant tenter d'approfondir.

Notre théorie de base est que bon nombre de femmes choisissent naturellement une stratégie reposant sur la recherche du moindre problème, se réfugiant ainsi dans les huîtres numériques d'apple, avec la promesse d'éviter les plantages du windows du boulot, tout en ignorant superbement la solution GNU/Linux, qui fait pourtant mieux, et pour moins cher !

Et apple de bien dérouler le tapis rouge à cette clientèle XX, à grand coup de design et de couleurs, pour faire semblant de vendre autre chose qu'un PC maquillé, transformé en bijou numérique par la magie du marketing, dans ses temples du commerce, loin des rayons électroménagers de la concurrence fréquentés par les « gueux ».

Et ça marche !

Quand une de vos connaissances vous avoue ainsi qu'elle a acheté un mac hors de prix, avec le plus grand écran disponible, pour le laisser trôner dans son salon sans jamais l'utiliser, juste pour en foutre plein la vue aux visiteurs extérieurs, vous comprenez qu'il est inutile de lui parler de logiciels libres. Orgueil et la vanité humaine n'ont pas de sexe : chez certains mecs, si vous n'avez pas votre rolex à 50 ans, vous avez raté votre vie. Et chez certaines nanas, si vous n'avez pas un mac, vous n'êtes pas assez « bourgeoise » pour être fréquentable.

Tant pis aussi pour le commerce triangulaire (conçu aux USA, produit en Chine, vendu en Europe), qui voit des bouts de plastique colorés, produits par des gosses à 3€ dans une usine du bout du monde, et dans des conditions esclavagistes et environnementales largement dénoncées dans les médias, se retrouver à 30€ pièce dans des stores étincelants, avec le sourire et la bienveillance baveuse d'un commercial aussi passionné que complice !

On arguera certes que les composants de la concurrence ne sont pas plus éthiques ou écologiques. Mais apple est quand même connue pour ses marges particulièrement indécentes côté matériel. Et pour une firme désormais capitalisée à plus de 2000 milliards de $, on n'a pas cette impression que les conditions de vie aient beaucoup évolué dans les usines-villes géantes de Foxconn en Chine. Nos libéraux, si convaincus du ruissellement, et qui nous jurent que l'économie s'équilibre d'elle-même, ont de toute évidence une poutre dans l'œil. Bercy est peut-être source de problèmes pour de nombreux entrepreneurs, parfois avec raison. Mais elle n'est pas non plus responsable de tous les maux sur la planète.

On repassera aussi sur les nombreux déboires d'apple, côté écrans ou claviers, qui ont largement prouvé que le matériel de la firme a autant de problème que les autres. Et les prix salés du SAV d'être aussi élitistes/délirants que les prix de vente ! Ce qui n'empêche pas la firme de pratiquer l'obsolescence programmée de ses appareils, comme sous windows, et de s'être déjà pris de grosses prunes en la matière.

Tout cela pour bien faire comprendre à notre public féminin, subjugué par l'esthétique, le design, et des images d'Épinal dépassées, que l'informatique propre, c'est comme l'énergie verte : ça n'existe pas. Il y a toujours des conséquences dans nos actes d'achats sur d'autres êtres humains. Et non : un mac n'est pas une machine « supérieure », sur aucun plan !

Ensuite c'est votre droit le plus légitime de préférer les huîtres numériques des uns ou des autres, face à l'informatique libre et gratuite que nous proposons et qui respecte ses usagers.

Mais - et c'est un autre problème souvent constaté chez tous ceux et celles qui choisissent le monde privateur de liberté - ils ne connaissent souvent rien du monde Libre, et là, c'est grave ! Autant 25 ans en arrière, GNU/Linux était réservé aux ingénieurs, chercheurs et passionnés. Autant depuis 15 ans, l'OS est devenu accessible au grand public, et ne cesse de se simplifier et de se bonifier ! Snober les solutions libres, c'est comme acheter une 2CV au lieu d'une voiture moderne - c'est juste con !

Ainsi quand un/une responsable ne connaît rien au monde du Libre, ce sont autant de portes qui se ferment pour GNU/Linux, et notamment dans les marchés publics, à la grande joie des vendeurs US sur étagères. En tout logique, nos logiciels libres devraient logiquement être promus dans tout état démocratique qui se respecte, ne serait-ce que pour la souveraineté numérique et la sécurité qu'ils procurent, face à des GAFAM toujours plus intrusifs, et avides d'intelligence économique. Mais sommes-nous encore en démocratie, quand les élections sont truquées à coup de parrainages illégaux, distribués aux seuls copains complices d'une structure technocratique et totalitaire ?

On pourrait encore parler de la grande mode des ultraportables 13/14 pouces et de leurs accessoires onéreux obligatoires, qui sont une arnaque grotesque face à des 15 pouces complètement équipés. Ou encore de l'esclavagisme des firmes à « offrir » des clouds non souverain à leurs clients, pour mieux scanner leurs emails/données et revendre leur profil de consommateur au plus offrant.

Mais dans le fond, jamais Madame ne se posera jamais la question logique de savoir pourquoi, si son mac est aussi magnifique et exempt de défaut qu'elle le soutient, les entreprises continuent massivement d'acheter des PC... Quant à ceux et celles qui se poseraient encore la question de savoir pourquoi on ne trouve toujours pas de machines GNU/Linux en magasin en 2022, si elles sont aussi bonnes que nous le prétendons, les raisons n'ont pas changé depuis 25 ans : marges arrières/certifications revendeurs obligatoires avec contrôle annuel à l'improviste pour vérifier l'absence de tout prosélytisme pro-Libre, arrosage des fabricants payés pour préinstaller un OS passoire en usine, et CJUE qui a avalisé la vente forcée de l'OS au détriment des consommateurs, offrant sur un plateau le système de vente grand-public aux GAFAM, et dans toute l'UE !

Autre travers maintes fois constaté des gens qui viennent de monde mac et accèdent à un poste de responsabilité : ils confondent très souvent l'informatique de la maison avec les contraintes d'un groupe de travail. Deux mondes qui n'ont pourtant rien à voir, avec des coûts qui n'ont rien de commun. Là encore, on regrette que les responsables n'aient jamais une initiation - même basique - aux outils libres dans leurs formations de gestionnaires.

Il est juste heureux de constater ces dernières années, avec des produits adobe passés sous abonnement obligatoire, que de nombreux pros des arts graphiques ont compris l'arnaque de la location logicielle, et ont migré sous OS libre, via Inkscape, GIMP, Rawtherapee, Darktable, Scribus, etc... prouvant définitivement que le talent d'un individu n'a aucune corrélation avec le prix du logiciel ou du matériel pratiqué, et que les logiciels libres sont bien des logiciels professionnels ! Nous vous invitons en passant à tester d'urgence la dernière version d'Inkscape, qui brille particulièrement par ses nouveautés, dont la gestion des PDF multi-pages...

L'Europe reste ainsi le seul lieu assez stupide pour dénigrer des solutions libres, qui n'ont - fort heureusement - aucun problème à envahir le reste de la planète, et à évoluer à vitesse grand V !

Enfin, face à l'obsolescence programmée entretenue par apple, abandonnant ses OS et donc ses usagers après quelques années, trop d'utilisateurs, et notamment d'utilisatrices ignorent que leur vieux mac peut être reconverti sous OS libre. Et pour peu qu'on remplace son vieux disque mécanique par un SSD à 25€, on obtient généralement de bien meilleures performances que l'OS d'origine, tout en allongeant la vie de ces appareils de 5 à 10 ans ! Certes : ce n'est plus du mac os x, mais au final : ça marche pareil, et ce n'est pas plus compliqué à prendre en main... Alors où est le problème ? On est bien d'accord que le mac a moins de problèmes que windows dans la pratique. Mais GNU/linux est encore meilleur, plus ouvert, gratuit, et ne pose pas plus de problèmes au quotidien.

Enfin côté cloud, là encore, le public féminin se trompe souvent de cible, et n'arrive pas à intégrer que quand un GAFAM fournit des outils gratuits en ligne, sur des clouds non souverains, c'est automatiquement vous le produit, quand vous n’entraînez pas encore les données de vos proches dans la foulée, voire les données professionnelles de votre boîte, sans même vous en rendre compte ! La NSA adore ce genre de comportement idiot, tout sexe confondu, en opposition totale à un RGPD européen qui fait bien rire les commerciaux américains et leurs lois extra-territoriales !

Maintenant à la décharge d'apple, il serait idiot de considérer le mac comme étant le seul responsable du désamour de la gent féminine pour l'informatique libre.

Quand des enseignantes viennent se plaindre que l'interface graphique d'un LTSP (comprenez un serveur GNU/Linux centralisé et des clients légers), dans leur salle d'école, est trop compliquée pour elles à prendre en main, alors que leurs gamins n'ont aucun problème, ni avec les logiciels, ni avec l'interface par défaut qui est franchement triviale et ergonomique, vous comprenez que le problème n'a rien à voir avec l'informatique.

Quand des salariées non formées à la bureautique se plaignent de LibreOffice, qui fait pourtant parfaitement son boulot dans le monde professionnel réel, vous comprenez que là encore, le problème est humain, et n'a rien à voir avec le logiciel.

Le sempiternel « quand ça ne marche pas, c'est la faute de l'ordinateur ou du logiciel ! » est un classique du genre. Et bien souvent, ceux qui repassent au privateur de liberté se rendent compte que les problèmes de formatage des documents qu'ils croyaient l'apanage de LibreOffice se retrouvent sous leur ms office fraîchement installé à prix d'or, lequel souffre lui-même de nombreux bugs de compatibilité en version ascendante ! Et on ne parle pas du bordel de code XML produit sous les formats microsoft...

Bref : on peut tirer sur l'ambulance, mais jusqu'à une certaine limite de bienséance que beaucoup ne semblent plus avoir. Et il est toujours plus facile de se défausser sur un tiers, plutôt d'admettre que l'on a soi-même des lacunes qu'il faut combler, parce que oui : l'informatique évolue, et personne ne peut faire l'économie de « mises à jour » humaines, plus communément nommées « formations ».

Mais le phénomène le plus inquiétant, qui se vérifie de plus en plus, c'est le carriérisme et le conformisme pathétique de nos dirigeants, et forcément de nos dirigeantes, surtout quand on parle de structures publiques ou assimilées.

5 ans en arrière, dans les académies, on avait vu l'éviction des serveurs Samba Edu (un équivalent de windows server utilisant GNU/Linux et d'autres logiciels libres), machines qui faisaient parfaitement leur boulot, trahissant la corruption de l'éducation nationale et le clientélisme flagrant des marchés publics.

Et microsoft de continuer d'utiliser à fond son cheval de Troie solidatech, pour bien miner les associatifs qui osent encore résister à ses logiciels « made in NSA ».

Facteur aggravant : la parité hommes/femmes forcée a encore plus affaiblit le libre, car là où des hommes ont parfois ce courage de résister au rouleau compresseur, et de dire « merde » à un système frisant de plus en plus la débilité mentale, la plupart des dirigeantes féminines ne risqueront pas un seul orteil en dehors du rang !

Ainsi dans le marasme actuel, où nos politiques sont devenus irresponsables de tout, et se permettent de remercier des dirigeants publics qui n'ont fait que leur boulot, on peut comprendre que de plus en plus de responsables publics ont peur pour leur emploi, face à la doxa d'un état dont la psychose évidente frise celle des pires régimes de l'histoire récente.

Mettez-vous 2 secondes dans la peau d'une dirigeante actuelle qui voit sa hiérarchie se durcir, en imposant des logiciels windows à la con pour mieux virer les postes libres présents, et vous comprenez immédiatement pourquoi ces personnes, autrefois ouvertes aux solutions libres, les dédaignent aujourd'hui sans raison apparente. La peur est le moteur des dictatures. Et si certaines femmes affichent aussi un caractère trempé, elles sont malheureusement rares, et de plus en plus.

Oser dire la vérité ou tenter la différence est aujourd'hui un acte de résistance, face à des dirigeants européens qui ont choisi la soumission, et entretiennent l'esclavagisme numérique, payé à prix d'or avec nos impôts ! Et tant pis pour la dette que nous laissons aux futures générations... Pour la seule France, c'est chaque année des centaines de millions d'€ versés à microsoft pour acheter une paix sociale à certains salariés. Et la facture collective de s'envoler toujours plus haut, avec la mise en place progressive d''abonnements mensuels/annuels, qui sont une véritable manne pour les GAFAM !

Pour qui connaît le monde informatique, les décisions publiques depuis 30 ans sont toujours plus scandaleuses et ubuesques, tant en terme de numéraire pur qu'en terme d'intelligence économique. Mais de toute évidence, les leçons du scandale Alstom n'ont pas été tirées, et pour cause : le ver est toujours dans le fruit à l'heure actuelle - et il se bâfre comme jamais !

En conclusion, on aimerait d'abord que la gent féminine s'intéressa beaucoup plus à l'informatique en général, aux moins aux bases, et que les dirigeants et surtout dirigeantes aient à minima une formation sur les logiciels libres, afin d'arrêter de snober gratuitement, et souvent bêtement, ces derniers.

Ensuite sur le comportement féminin propre face à l'informatique, qui est une réalité tangible, nous avons essayé ici d'approcher des pistes de réflexion, mais nous ne sommes pas sociologues, et nos constats sont évidemment 100% discutables.

Il n'en reste pas moins que la propension à jouer les victimes innocentes du numérique semble plus marquée dans la population féminine, qui même déchargée des obligations familiales, ne semble pas vouloir s'intéresser à acquérir plus d'autonomie en informatique. Et c'est bien dommage.

Nous espérons donc que les femmes arrêterons de se reposer sur ces « hommes qui savent », ou plutôt qui croient savoir.

Idem sur les services en ligne : il y a de toute évidence un manque d'éducation entretenu pour faire croire à une gratuité du net qui n'existe pas, et n'existera jamais. Le cloud est certes un confort, mais uniquement s'il est souverain, et si vous avez les clés de votre coffre. À partir du moment où vous vous soumettez à autrui, c'est « Kiss your datas - goodbye ! » - comme disent nos amis anglais !

Sur ces bonnes paroles, nous vous rappelons que nos réunions informatisées sont gratuites et ouvertes à tout public (masculin ET féminin) et tous niveaux. Mais comme toujours, libérer son ordinateur est un acte citoyen, responsable, personnel et volontaire, demandant d'être prêt/prête à faire l'effort d'apprentissage nécessaire sur 2-3 séances. Nous ne pouvons que proposer notre savoir-faire pour vous économiser beaucoup de temps et de soucis dans la transition vers la liberté numérique. Il ne tient qu'à vous de faire le petit pas pour votre ordinateur, mais le grand pas pour l'humanité...

En vous remerciant d'avoir lu ce (très long) édito jusqu'au bout, et en espérant vous rencontrer dans nos prochaines réunions !le meilleur des mondes

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Les éditos :

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