Quitter le forum et retourner au site

Suggestion terminologique personnelle suite à éditorial

Lieu "à la mode" pour discuter et débattre sur les logiciels libres, les distributions linux, etc...
HansTrappHeschAVelo
Messages : 91
Inscription : mar. 11 juil. 2017, 14:47
Niveau : Débutant

Suggestion terminologique personnelle suite à éditorial

Message par HansTrappHeschAVelo »

Bonjour,
L'éditorial actuel et tout à fait intéressant du site intitulé "Le Ministère désarmé" inclut le mot "lobbyistes".
Ä ceux qui s'intéresseraient à un terme du fonds francophone plus explicite du concept ainsi désigné, je propose ma dénomination néologique personnelle et sa graphie, en l'occurrence l'acronyme "PIOcHE" et son dérivé "PIOcHEUR" ou "PIOcHEUSE".
La dénomination développée de cet acronyme est: "Propagation d'Intérêts occultes pour l'Hégémonie Économique" ou, selon le contexte "Propagation d'Intérêts occultes pour l'Hégémonie Extraparlementaire".
Nota: dans l'acronyme la lettre "c" est volontairement écrite en minuscule, selon l'usage - favorable à l'interprétation rapide d'un acronyme - par lequel une lettre qui n'est pas l'initiale d'un mot devrait être écrite en minuscule.
Le dérivé substantival "PIOcHEUR" ou "PIOcHEUSE" désigne les personnes effectuant de la PIOcHE (anglicisme: du lobbying).
HansTrappHeschAVelo
Avatar de l’utilisateur
le Manchot Masqué
Administrateur du site
Messages : 719
Inscription : lun. 26 mai 2008, 21:05
Distribution : Debian, Ubuntu
Niveau : Moitié plein !
Localisation : Guebwiller

Re: Suggestion terminologique personnelle suite à éditorial

Message par le Manchot Masqué »

Intéressant. De mon côté, je viens de découvrir le verbe "lobbyiser" dont j'ignorais l'existence.
HansTrappHeschAVelo
Messages : 91
Inscription : mar. 11 juil. 2017, 14:47
Niveau : Débutant

Diffic. phonologique / Deux sons /i/ (donc brefs) qui se sui

Message par HansTrappHeschAVelo »

Bonjour,
Dans le graphème (mot écrit) "lobbyiser", les lettres "y" et "i" qui se suivent, toutes deux prononcées à l'aides des phones (expression sonore concrète du phonème) /i/, forment une rétention d'air à tendance occlusive (restriction géométrique du passage de l'air) au niveau antérieur à l'appareil buccal.
De plus, le phone (son) /i/ a son point de formation dans la partie haute de l'avant du palais. Il s'agit donc d'une voyelle dite fermée (passage de l'air très restreint par élévation de la langue en direction du palais dur [la partie la plus haute de la voûte buccale]). C'est aussi une voyelle dite tendue car sa prononciation augmente le niveau de contraction, en l'occurrence dans le sens horizontal, des muscles péribuccaux.
De plus ce phone est répété. En conséquence, il s'agit d'une double entrave à l'aisance de prononciation, et donc au principe d'économie linguistique dans son acception phonétique. Autrement dit, c'est emmerdant pour l'appareil phonatoire dans son intégralité et surtout plus pénible pour le citoyen honnête que d'autres voyelles dont le point de formation est plus central dans la bouche, comme le /a/ de bâton ou le /o/ de pomme... demême que le /o/ de pioche.
C'est donc, entre autre, pour favoriser le recours au principe d'économie linguistique appliqué à la phonétique, c'est-à-dire pour que ce soit moins emmerdant de prononcer, que j'ai constitué l'acronyme "PIOcHE" pour désigner ce qu'en anglais on désigne par "lobbying" (au départ "lobbying" désigne notamment en anglais le fait de hanter les halls d'hôtels ou de clubs [a lobby / voir Jules Verne Le tour du monde en quatre-vingts jours ] pour y influencer les visiteurs en faveurs de ses propres intérêts; une question de politicards ou de financiers de couloir en quelque sorte).
Cela donnerait en francophonie pour "lobbyiser": "PIOcHer". L'accent tonique étant, dans PIOcHER" placé sur le /o/, qui est une voyelle centrale et non tendue, l'aisance de prononciation devient expérimentalement évidente.
Du point de vue sémantique,les acronymes "PIOcHE" et "PIOcHER" (propager des intérêts occultes aux fins d'hégémonie économique ou, selon le cas, extraparlementaire) ont le mérite d'appeler un chat un chat et de permettre de clarifier, en faveur du citoyen honnête (selon Georges Brassens), l'activité des politicards de couloir... ou de réseaux dits... sociaux (faux amis de l'anglais "to socialise" qui signifie en réalité établir des liens de socialisation). Il faudrait donc désigner en francophonie les réseaux dits "sociaux" pour ce qu'ils sont vraiment du point de vue conceptuel, c'est-à-dire des réseaux de libre-expression interpersonnels subjectifs, signification concrétisable au quotidien à l'oral par l'acronyme "RéLEIS").
Répondre