en lisant le dernier édito (Le protectionnisme numérique) j'ai eu l'impression qu'il y avait un problème dans notre communication.
En effet, j'ai ressenti une certaine amertume dans les propos de notre cher éditorialiste.
En tant qu'utilisateurs / développeurs quotidiens des logiciels libres, nous avons nos opinions. Nous avons des arguments pour dénoncer les pratiques de M$.
Cependant, balancer de but en blanc tous ces reproches aux multiples acteurs cités sur notre page d'accueil est, à mon humble avis, contre productif.
Un exemple :
Le film "Les pirates de la Silicon Valley", si c'est bien celui-là dont on parle, n'a pas pour objectif de parler du libre. Et il en a le droit !!!Les téléspectateurs de la chaîne NT1 auront eu l'immense plaisir de tomber, en date du 30 novembre au soir,
sur une rediffusion de la fabuleuse histoire microsoft/apple, avec ses drames, ses passions,...
enfin la salade habituelle pour faire croire à un semblant de concurrence entre les deux firmes.
Une fois de plus, rien sur Linux, "le système dont il ne faut pas prononcer le nom" (surtout en France),
et bien sûr, pas un seul mot sur le libre en général.
La chaîne NT1 n'avait certainement pas pour but de lancer un débat sur les logiciels libres. Elle en a également le droit.
On prend là un cas particulier pour en faire une généralité.
Ce paragraphe pourrait à lui seul discréditer le reste de l'article, et l'association toute entière, aux yeux de certaines personnes, pas encore sensibilisées aux problématiques du libre.
Je ne dis pas qu'il faut adopter la communication "Mickey" : tout le monde est beau, tout le monde est gentil.
Il me semble qu'une approche plus neutre, plus explicative, serait plus productive en la matière.
Plus à même de susciter de la sympathie, de la compréhension, des adhésions.
Renaud de Colombel